Entourée de lianes obscures,
Sous des arbres immondes.
Les hyènes me caressent
Du sourire de Judas.

Sans cesse, la machette
M’ouvre l’étroit chemin.
.
Je vois des vierges en guenilles,
Attendeuses de mâles frémissants.

Je vois des affamés vêtus de noir,
Poussiéreux et miséreux.

Je vois naître et mourir.

Je vois des bougies noires et blanches,
Je vois la folie tapie sous mes pas,
M’enserrer amoureusement.

Je vois un coin de ciel bleu
Grandir a chaque pas.
Je sais désormais, que la bas,
Après les lianes obscures,
Le lit nuptial attend
L’union des Âmes égarées.
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